mercredi 15 décembre 2010

La France menacée

Je rebondis sur le propos lu chez Blutch ici :

Mais on reste dans l'éternelle problématique que pour fermer la gueule au peuple, il n'y a rien de mieux que l'état d'urgence. Et cet état d'urgence ne peut venir que d'une menace extérieure (Andorre refuse toujours aussi catégoriquement de déclarer la guerre à la France) ou d'une menace terroriste. Fin 2011, il nous fait le coup du Patriot Act, et vos gueules les mouettes.....



Moi aussi je crois en l'imminence d'un décret d'état d'urgence. Mais pendant que tous les yeux sont rivés sur le terrorisme islamique, je suis plus préoccupé par une menace extérieure plus traditionnelle.

Bon, comme on disait, pas de crainte avec Andorre. On a vu que, même équipée de leurs meilleurs chasse-neiges, leur armée sera stoppée nette par les premières positions de bouchons au sud de Melun.
Avec Monaco, pareil, leur armée de yachts sera brisée par les péniches avant même d'avoir atteint Rouen.
La Suisse ne grogne plus, sans doute les coffre forts ont-ils à nouveau été remplis (pour ceux qui ont oublié, notre précédent ministre du budget adoré leur avait fait la blague du "Tous au guichet, on vide nos coffres", qui a tant inspiré Cantona)
Pas d'inquiétude de ce côté là donc.




Non, par contre, là où ça craint vraiment, c'est avec le Luxembourg.
Oui la région de Puttelange lès Thionville, Pétange et Esch-sur-Alzette n'a rien envier au Cachemire, ni à l'île de Yeonpyeong

Entre les deux pays, pour des histoires de Roms, Clearstream, société Heine ou Karachi.... les incidents diplomatiques les plus violents se multiplient, les frictions sont permanentes et extrêmement inquiétantes.

Aussi j'en appelle à tout le sang froid et à la sagesse bien connus de notre plus haut représentant, pour qu'il mette fin à cette terrifiante escalade et qu'il nous préserve d'un conflit nucléaire qui semble portant inéluctable. Même s'il peut en tirer profit électoralement d'un tel conflit.
Il n'en sortira que plus grand...

mercredi 10 novembre 2010

Etre à l'écoute

On a coutume de dire que voter ça sert à rien, qu'on élit des gens qui se foutent bien de notre sort.
Ce n'est pas totalement vrai : en ce moment si vous avez des difficultés, des doléances, des suggestions, des bonnes idées, des revendications... décrochez votre téléphone et prononcez les mot-clés "Karachi" ou "Bettencourt". Vous serez sûrs d'être écoutés.

C'est ainsi, on peut déplorer ceci ou cela, mais on ne pourra pas dire que notre président n'est pas à l'écoute...

vendredi 30 juillet 2010

Irréprochable n'est pas incorruptible...

Vous avez sans doute pris connaissance il y a quelques jours de l'information du Canard Enchainé sur le projet de remboursement de la dette Chirac à la ville de Paris par l'UMP. Peut-être vous êtes-vous interrogés, comme moi, sur l'intérêt qu'il y avait, pour l'UMP (dont le patron moral n'est autre que celui qui clamait haut et fort, pour se faire élire, qu'il fallait rompre avec la Chiraquie), de faire cette fleur à Chirac.
A un article du site Le Post qui évoquait cette affaire, j'ai déposé un commentaire pour évoquer une hypothèse née de mes interrogations. Hélas pour moi, elle a été censurée par les modérateurs de la société netino.com pour son caractère diffamatoire.
J'ai trouvé ça assez curieux, car j'y disais simplement ceci:

Cet article me semble incomplet, voire pernicieux car il met le projecteur sur Chirac et sous-entend que Sarkozy est clean comme de l'eau de roche. Croyez-vous que Sarkozy se montre généreux avec Chirac par solidarité corporatiste entre présidents, par pur altruisme ou pour sauver l'honneur du RPR?
Outre Chirac, comme l'indique Le Monde, parmi la foultitude de micros partis, l'UMP arrose aujourd'hui Pasqua et Millon. Est-ce vraiment pour favoriser le dynamisme démocratique, la diversité et l'innovation idéologique de l'UMP, comme nous l'indique ces messieurs de l'UMP?

On peut se poser la question, quand on sait que Sarkozy est mouillé jusqu'au cou dans l'affaire de Karachi, pour le financement de la campagne de Balladur de 1995. Affaire bien plus grave encore que les enveloppes de Bettencourt.

Souvenez-vous que quand Sarkozy a été investi par l'UMP comme candidat à la présidentielle, Chirac s'est longuement fait prier pour "adouber" ce candidat à la télévision. Notre précédent Président de la République a donné son accord de principe à une allocution télévisée pour soutenir publiquement le candidat Sarkozy après que le juge Courroye ait été nommé procureur de Nanterre contre l'avis du CSM. Etrange, n'est-ce pas?
Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette...


Voilà, c'était mon petit commentaire aux insinuations certes assez conséquentes, mais uniquement établies à partir d'informations disponibles et vérifiables.
Vous conviendrez quand même, qu'en matière d'insinuations diffamatoires et stigmatisantes, je ne fais pas le poids par rapport à Sarkozy et Hortefeux : leurs dernières allusions aux grosses cylindrées des Roms, par exemple, sont bien plus impressionnantes.

Qui me vaut la réflexion suivante.
Au début des années 2000, on voyait fleurir des banderoles « Chirac en prison! » et les contestataires n'étaient pas pour autant envoyés au goulag.
En 2010, rien n'a changé. Mais l'actuel président, pourtant en posture analogue à son prédécesseur, est exempté de ces banderoles. Il semble qu'on ne puisse plus s'exprimer publiquement si on n'est pas armé juridiquement pour défendre ce que l'on exprime.
C'est peut-être ça, « la République Irréprochable » proclamée par Sarkozy. Une République à l'égard de laquelle il a décrété qu'il n'y aurait plus de reproche. Une République à laquelle on ne puisse plus rien reprocher, car une République dans laquelle on n'a plus le droit d'exprimer librement des reproches.

Je suis idiot, j'avais pas compris ça à la base.
J'aurais dû m'en douter, si ça avait été exprimé dans le sens que j'imaginais, il aurait dit « République Incorruptible », pas « République Irréprochable ».
Oui, ici comme ailleurs, les mots sont importants...

mercredi 21 juillet 2010

Faire rentrer la rivière dans son lit...

La poésie, n'est-ce pas ce qu'il reste à l'homme quand il est pris dans la tempête, en proie à l'adversité?
Ce soir je n'avais pas particulièrement l'humeur poète, mais je dois dire que je me suis laissé emporter avec un certain plaisir dans la belle tourmente que traversent nos grands capitaines...
Et me voilà du coup avec l'humeur lyrique...

Lyrique comme les envolées verbales d'un inflexible Procureur de la République, intègre, indépendant, insensible aux gesticulations des manants...
"Juste après avoir lu l'interview d'Eva Joly, je suis allé voir «Le Lac des cygnes» interprété par le ballet de Novossibirsk. Face à tant de beauté et de grâce, le fiel de Mme Joly s'est désintégré pour rejoindre les particules du néant"
C'est beau n'est-ce pas? On le nommerait bien Ministre de la Culture dans le prochain remaniement.

Ou bien Ministre de l'Agriculture, pourquoi pas? On résoudrait tous nos problèmes d'irrigation. Pourquoi s'en priver? On pourrait bénéficier des grâces de ce maitre-sourcier, capable de faire surgir la vérité, et dompter les éléments...
"Je peux simplement vous dire que mes enquêtes sont conduites avec une entière détermination, une totale sérénité, un souci de rigueur procédurale et une stratégie méthodique pour parvenir à faire jaillir la vérité. Beaucoup d'allégations, d'interprétations et de rumeurs ont surgi de partout. Seules ces enquêtes judiciaires seront de nature à faire rentrer la rivière dans son lit".


Faire rentrer  la rivière dans son lit.
De gré ou de force.
Remarquez ça n'a rien d'exceptionnel. Un homme de son rang peut mettre n'importe qui dans son lit.
Et comme ça on pourra dire, que cette rivière, on ne l'a jamais crue.
Et alors l'eau pourra à nouveau couler tranquillement sous les ponts...

lundi 12 juillet 2010

"En deux ans, quatre crises"

"En tant que chef de l'État, j'ai été gâté", a fait observer notre bon président, déguisé ce soir en Caliméro, citant la crise financière, la crise économique, la crise agricole, la crise de l'euro...
"En deux ans, quatre crises"

C'est sans doute pour cette raison que cet homme courageux, meurtri par la calomnie, va persévérer dans sa mission, et poursuivre toutes les pistes qui nous ont amenés à cette situation flamboyante.
On va racler les fonds de tiroirs en dépoussiérant des niches fiscales, ok, mais on va surtout ne pas toucher au bouclier fiscal (on appelle ça "redonner de la compétitivité et de l'attractivité à la France")
Et bien sûr, moins de fonctionnaires, démantèlement des services publics, la fin des 35 heures s'il en restait, les "doubles" heures supplémentaires, (après 18h et après 60 ans), et toujours le tralala sur l'innovation des entreprise, la fuite en avant quoi...

vendredi 9 juillet 2010

Asile politique...

Faut qu'on m'explique. Ça veut dire quoi "un organe de presse avec «des méthodes fascistes» " ?
Dixit le chef de l'UMP à propos de Mediapart, qui a nuancé après coup:
«Je pense sincèrement que les méthodes qui sont utilisées par Mediapart sont totalement antidémocratiques»
C'est quoi au juste des méthodes "démocratiques" pour la presse?

Si on récapitule, Médiapart a donc torturé l'ex-comptable Claire Thibout jusqu'à lui faire dire des choses erronées sur Sarkozy.
Celle-ci a pris le maquis dans le sud de la France, où fort heureusement elle a été sauvée par les services de l'Etat qui au bout de trois interrogatoires nocturnes ont réussi à la convaincre de dire enfin courageusement la vérité, malgré la menace planante de Médiapart.
Ouf le président est innocent (entendez : il n'y a pas de preuve qu'il est coupable).

Peu importe que les Bettencourt crament des dizaines de milliers d'euros en liquide et défiscalisent de façon outrancière sans que les services fiscaux ne les embêtent. Pas de problème non plus à ce que dans le même temps ils fréquentent régulièrement les femmes de ministre, le ministre, le maire ou le président en usant d'enveloppes kraft avec les bouquets de fleur comme marque de savoir-vivre...

Le président est innocent on vous dit. Il a juste été victime d'une tentative de putsch fasciste, un complot manigancé par un pseudo organe de presse trotskyste traitre à la patrie, qui menace la sécurité et les libertés individuelles dans notre beau pays. Bientôt on va apprendre que Claire Thibout est devenue complètement folle. Qu'elle était déjà psychologiquement fragile, et qu'elle était manipulée.

La politique, celle qu'ils nous livrent de façon si grotesque, comme un pastiche d'un roman d'Orwell, est un triste spectacle qui ressemble à un asile.
Je voudrais juste rendre hommage à Claire Thibout et l'inviter à s'éloigner de cet asile. Qu'elle quitte Neuilly à jamais, et son lot d'aristocrates réincarnés vivant au dépens du reste de la société.
Je lui offre l'asile politique, au fond de mon jardin, dans un palace d'arbres et de fleurs, et de potagers abondants, et où les pots de vins se partagent entre gens simples, honnêtes et respectueux, joyeux de trinquer ensemble...

vendredi 2 juillet 2010

Blanche Colombe

 C'est beau et pur comme une phrase du secrétaire général de l'Elysée...
"Un honnête homme comme Eric Woerth ne songe pas à prendre des précautions parce que la tentation du conflit d'intérêts ne traverse même pas son esprit."
Claude Guéant 02/07/2010

C'est pour ça d'ailleurs qu'il ne prend pas de précaution quand il rend 30 millions d'euros du contribuable à une honnête dame comme Mme Bettencourt sans même lancer un examen de la situation fiscale de la dame. Il est vrai que l'idée qu'une honnête dame comme Mme Bettencourt puisse frauder le fisc ne peut même pas traverser  l'esprit innocent de Mr Woerth... Sa femme l'aurait prévenu : c'est elle qui faisait les déclarations...

Je ne sais jamais ce qui est le plus pathétique dans le comportement des tricheurs: la faute qu'il commettent, ou la mauvaise foi ridicule dont ils usent pour essayer de la dissimuler...

lundi 28 juin 2010

Va te faire enrôler, pâle fils de flûte ! (et coasse pas, vote con...)

Dans un embouteillage monstre, les gens s'énervent. Que se passe-t-il? Pourquoi ça n'avance pas? 
Enfin des gens à pied passent parmi les voitures et informent les automobilistes : "Le président a été kidnappé. Les ravisseurs demandent une rançon astronomique sinon ils l'aspergent d'essence et mettent le feu. On passe parmi vous pour faire appel à votre générosité".
-"Ah ok, et combien les gens donnent-ils en général?"
-"Oh, environ deux ou trois litres..."


Cette blague me fait toujours rire. Même quand je n'ai pas envie de rire.
Et ça fait quelques années que j'ai plus trop envie de rire.

dimanche 30 mai 2010

Mes racines sont radicelles

Ash nous rappelle qu'il est vivant et balance des mots qui résonnent en moi.

C'est vrai, je ne suis jamais vraiment en proie au doute. Non pas que je ne doute pas. Simplement je ne suis pas la proie de mes doutes : au contraire c'est d'eux dont je me nourris.

Car aux représentations figées, aux certitudes fortes et sclérosées, condamnées à se briser tôt ou tard en nous mutilant d'une façon ou d'une autre, je préfère l'humilité, qui irrigue mes pensées par remontée capillaire de mes doutes.

Cette promesse organique bien enracinée, qui plie mais ne rompt pas, et sait se jouer des vents contraires, et nous fait vivre en étoffant notre âme, au lieu de la dilapider...

dimanche 23 mai 2010

Chenille lichen (un presqu'anagrame)

Promenade sur un tronc...


Route dégagée... en apparence... Distinguez-vous l'intrus?


Impact imminent...


Bien dissimulée, mais pas téméraire..
Ou simplement courtoise au point de laisser la place en abandonnant son tronc?
En tous cas la voilà soudainement avec un accoutrement bien plus flashy quand on change d'ambiance !


Ah les petites merveilles de la nature et les joyaux du mimétisme... Cette chenille-lichen est le genre de rencontre que j'apprécie, et qui me fait regretter de ne pas avoir pris mon appareil qui fait de meilleures macros...

mercredi 28 avril 2010

La meilleure façon de ramper

Il est des combats qui ne grandissent pas l'Homme. C'est ceux contre lui-même.
A la lecture de ce billet de Françoise Simpère, les souvenirs remontent et se ramassent à la pelle. Pas des souvenirs d'anciens combattants, non. Et pourtant.

mardi 20 avril 2010

Archimède plus fort qu'Hercule (autrefois)

Photo google map

Quand on n'y pense... Il n'y a pas si longtemps, les bateaux mouches de la capitale pouvaient s'échapper dans la campagne pour y contempler des attractivités colorées...

jeudi 8 avril 2010

En France on n'a pas d'idées, mais on a des guignols !

Voter local, boycotter le casting people national !
(petit appel à voter pour des idées plutôt qu'élire des marionnettes)


Une majorité de français qui ne connait pas son président de région sortant. Qui ne se déplace dans l'isoloir que dans les grandes occasions, comme la grande finale d'un événement populaire désormais quinquennal entre deux stars médiatiques, les plus caractérielles si possibles. Triste destin pour un pays que se donner comme choix final d'un représentant un duel entre Calamity Jane et Joe Dalton. Mais ça attire les foules.

Par contre quand c'est pas people, ça fait un bide.
Alors on cherche à décortiquer le flop.

mardi 6 avril 2010

Arche de nos haies perdues (qui sème le vent...)

On pourrait croire que j'inaugure forcément un blog par un manifeste contre les élagages en tous genres. Coïncidence, mais qui montre que cela me tient à coeur...

Ce message fait écho à celui de Cath.
Car depuis le passage de Xinthia, plus que jamais je regarde la ligne d'horizon à ma fenêtre en maudissant mes congénères.
Bien sûr des tuiles qui volent, c'est futile par rapport à ceux qui ont tout perdu, y compris la vie ou celle de leurs proches.
Mais mes voisins veulent vendre leur maison neuve, fatigués des rigueurs du climat qui leur occasionne chaque année des dégâts non budgétés, à cause du vent essentiellement, alors que l'on ne pensait pas être dans une zone à risques.
On aurait dû s'en douter pourtant. Si les anciens n'ont pas bâti ici, c'est qu'il y avait une raison. Le chemin ne s'appelle pas "haut de hurlevent" pour rien !
Et je me dis que dans notre arrogance, nous avons aménagé et envahi, sans se souvenir que jusqu'à une époque récente les humains avaient l'humilité d'implanter leur habitat dans des lieux sûrs, plutôt que de ne regarder que le prix au mètre carré. L'emplacement plutôt que le placement.

Je me mets à rêver au démembrement, déconstruction et décroissance. A la revanche des paysages.

Et je reproche aux opposants aux éoliennes d'avoir une indignation sélective et du coup suspecte de complaisance uranienne. Car enfin, où étaient-ils hier ces esthètes paysagers, ceux-là qui aujourd'hui braillent contre l'implantation de ces jolies danseuses gracieuses qui mettent un peu de fantaisie dans la morne plaine, lorsqu'on a arasé le paysage jusqu'à en faire un terrain vague infini?
Reste-t-il vraiment des paysages à sauvegarder dans ce bas-monde?

On dit qu'au temps des Gaulois un écureuil pouvait traverser la France en sautant de branche en branche. Aujourd'hui il serait bien heureux d'arriver à progresser à découvert jusqu'au bout du champ sans se faire intercepter par un rapace affamé ou une lame de moissonneuse, s'il a réussi jusque là à ne pas se faire emporter par une rafale de vent décomplexée...

Transformer la plaine en océan asséché jusqu'à la ligne d'horizon, sans la moindre vague, sans le moindre courant, sans la moindre profondeur. Voilà la première révolution verte du siècle dernier.
Une immense zone industrielle, une usine plane à ciel ouvert. Agrochimie de surface. Napalm et défoliants. Intrants, poisons, produits dopants. Manger moins bien pour consommer plus. Productivisme fossoyeur. Terre cuite, terre brûlée.
Plaie terrestre ouverte à tous les vents.

Demain, je m'en vais planter en secret quelques graines de peuplier dans les champs. Boutures et rhizomes de ronces et églantiers.
J'aurais bien aussi semé quelques graines d'éoliennes, pour calmer les ardeurs de ce vent désorienté, et le rendre utile. Mais je n'en ai pas encore trouvées..
La seconde révolution verte sera-t-elle un peu mieux réussie?