Parfois je me dis qu'on devrait débaptiser notre république. Abandonner ce mot. La rebaptiser "réprivée", ce serait plus conforme à la réalité. Tant tout ce qui concerne le bien commun, la destinée collective, l'intérêt général semble loin de nos préoccupations désormais.
Les seules préoccupations du monde moderne sont de garantir que les détenteurs de richesses en aient pour leur argent, même si ils s'amusent à tout saccager. Et de se divertir à coup d'évacuation de roms et de provocations subtiles à coup de "liberté d'expression civilisée" contre les barbares obscurantistes pour montrer qu'on est plus civilisés et moins barbares qu'eux.
Je suis un dissident silencieux, opprimé par mon poste de télévision du matin au soir.
J'aimerais m'enfuir.
Demander l'asile poétique.
Mais mon dossier s'est perdu au fond de mon cerveau...

j'aime te lire...ça m'emporte loin
RépondreSupprimerMerci :-) Tant qu'on arrive à rester sur les rails !
SupprimerOn sent une pointe de désespoir dans ces quelques mots... Espérer, c'est ce qui nous maintient en vie, les pieds sur terre et la tête dans les nuages...
RépondreSupprimerDes bizz au poète :)
Merci poétesse ! Disons que le désespoir, faut l'évacuer de temps en temps pour faire régulièrement de la place au reste...
Supprimerbizossi !
Haut le coeur, Usclade, il existe partout en France et ailleurs des gens comme vous, qui ont envie de faire des choses et de vivre heureux ensemble. On les cache, parce que c'est plus "vendeur" d'exhiber un sanglant fait-divers, ils se cachent, par peur que leur imagination subversive soit confisquée ou pire: récupérée. J'ai ce week-end- j'en parle dans mon blog- rencontré des gens chaleureux, des jeunes pleins d'enthousiasme et de projets, des vieux malicieux et inventifs... Ca rebooste et du coup j'ai refusé hier d'écouter le JT, véritable sape-moral, et sans doute fait pour ça...
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