Séverin découvre une mise à jour de son message publicitaire.
En rouge, on s'affirme. Car dans les corrélations que l'on observe en violet, on prend conscience qu'on a soi-même des pouvoirs.
Des pouvoirs physiques, finalement aussi intéressants que les pouvoirs magiques que l'on attribue à ce qui nous entoure.
Du pouvoir.
Le pouvoir d'infléchir le cours des choses. De faire reculer les menaces. De ne plus vivre sous la tyrannie de la peur.
"Je" existe désormais. J'existe. Je suis le maitre de mon existence. C'est moi qui prends en charge mon destin. Je ne suis plus esclave de la fatalité. Je ne suis plus le simple figurant d'un scénario qu'un autre aurait écrit pour moi, je décide de tenir tête à mon destin s'il ne me convient pas.
Alors il faut être fort. Il faut du courage. On se convainc que tout ce qui ne tue pas rend plus fort.
On appelle un chat un chat, et on prend le taureau par les cornes.
Le rouge n'a qu'une obsession : que la peur "change de camp".
Le rouge préfère mourir en héros que survivre comme un lâche.
Il n'y a que deux possibilités : accepter la réalité des rapports de force, ou disparaitre dans la honte.
Le rouge sécurise son environnement par la démonstration de force.
Le rouge régule son environnement par le rapport de force.
Le rouge résout les conflits par l'usage de la force.
Pour se faire respecter, le rouge surmonte tous ses revers et ses concessions par des coups de force différés : la vengeance.
L'existence en rouge n'est pas très "paisible". C'est l'état de guerre permanent.
Pour mettre en place un ordre plus vivable, le rouge va tourner au bleu.
La Couleur est une Lumière, un spectre, une impression, il lui faut une surface pour opérer dans le regard. Mon son impression produite est très personnelle,
RépondreSupprimerLe récit devient vibratoire,
Je le suis encore et toujours,