Aux armes, téléspectateurs
Une fois encore, c'est bien parti, le climat s'y prête.
L'été s'ra chaud, l'été facho.
Comme l'année dernière.
Il y a un an c'était les Roms, cet été ce sera la Norvégienne.
Sus à l'ennemi intérieur.
Eva sera notre nouvelle Marie-Antoinette.
Trafiquer en paix
Mais on n'est plus en 1789. Cette fois-ci la jacquerie arrange les puissants.
Ils sont du côté de la foule lyncheuse. Pour ne pas dire qu'ils en sont les meneurs.
Les marchands de canon battent le pavé, avec la foule, pour sauver son défilé de majorettes, menacé par une arrogante norvégienne. Ce n'est pas qu'un combat symbolique, notez bien que si on la laisse faire, elle ne s'arrêtera pas là. Il ne manquerait plus que cette juge à la retraite vienne nous empêcher de fabriquer, vendre des armes, et les bakchichs qui "fluidifient" la politique française, en paix.
French Style
Pauvre France qui, en 30 ans, est passée de "Touche pas à mon pote" à "Touche pas à mon tank".
Qui était fière d'être un exemple à suivre pour les peuples du monde entier, et qui aujourd'hui a peur de tous ces peuples et cherche à se recroqueviller, nostalgique d'un passé pourtant pas si glorieux, à veiller sur ses clochers d'église de peur qu'ils ne soient remplacés par des minarets...
Mais non, papi et mamie, on va pas vous le supprimer votre défilé militaire... Vous les verrez les beaux soldats, en treillis de parade. Vous pourrez continuer à voir passer les chars Leclerc et des toute la quincaillerie de Dassault, meuh oui on a la plus belle armée du monde, là sur les Champs Élysées...
La France, tu la comprends ou tu la quittes.
Mais tu nous dis pas ce qu'il faut faire et ne pas faire, hein, Eva?
T'avais pas entendu Coluche qui nous disait pourquoi les français avaient choisi le coq comme emblème? Tu sais cet animal fier et hautain qui ne ferme jamais sa grande g... et se la pète alors qu'il a toujours les pieds dans la m...?
Faut pas nous empêcher de bomber le torse sur les Champs, nous, hein? On est des gaulois bien virils, des guerriers bien barbares, hein, pas des mauviettes !
Bon et si t'as toujours pas compris qui on est, y a cette chanson de Brassens. Plus vraie que nature.
La ballade des gens qui sont nés quelque part
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout coeur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Georges Brassens 1972
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout coeur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence
La présence d'esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
j'avais lu "léchons la norvégienne"...
RépondreSupprimerça va pas bien ,moi!!
;)